VIOME n’est pas à vendre !
Le 13 juin 2019, les enchères des terrains appartenant à BIOME sont relancées. Un prix de départ réduit augmente le risque que l’usine devienne des débris et de la ferraille. Nous, les employés de la coopérative BIO.ME, cela fait maintenant 8 ans que nous luttons pour maintenir les emplois dans l’usine que le propriétaire a laissé à son propre destin.
La famille Philippo et les actionnaires du groupe ont abandonné leurs installations de production et leurs employés non rémunérés, ne manifestant aucun intérêt pour ces activités.
Nous avons présenté une proposition détaillée en collaboration avec des avocats et des professeurs de droit qui soutiennent notre lutte pour faire fonctionner l’usine de manière légale et efficace, à la fois économiquement et de manière productive, et pour le transport des produits.
Nous avons besoin de :
Contrer la dispersion des deniers publics (impôts et cotisations de sécurité sociale) et pour protéger l’intérêt public contre les sommes énormes dues par Filercaram SA et VIOME SA, les immeubles et les biens des propriétaires sont confisqués. Il y a des condamnations irrévocables contre les employeurs. Les agences gouvernementales et les organismes publics devraient déjà être intervenus.
Ensuite, que soient accordés ou loués les propriétés à la Coopérative des Travailleurs de BIO.ME afin de garantir les emplois (la coopérative montre en outre une tendance à la hausse de l’emploi).
De plus, que la propriété qui a déjà été engagée (et exclue de la vente aux enchères) par un gouvernement précédent en 2012, soit confisquée et donnée à la coopérative de travail pour qu’elle passe directement au fonctionnement normal avec les conditions requises pour une légalisation complète.
Et bien sûr, dans un environnement de travail très différent de celui de ces dernières années dans notre pays:
– En impliquant à la fois les travailleurs et la société dans le contrôle de la production et de la distribution.
– En contrôlant via les assemblées toutes les fonctions économiques.
– Avec une égalité absolue dans les décisions après que nous ayons tous une voix.
– Avec un salaire égal pour un temps de travail égal.
– Une orientation de la production vers les besoins sociaux et environnementaux plutôt que vers l’accumulation de profits.
Nous nous battons depuis tant d’années maintenant. Les gouvernements qui ont passé tout ce temps n’ont pas fait ce qu’ils avaient promis. Ils n’ont soumis aucune proposition légalement constituée, quelles que soient les allégations des membres des factions politiques qui les soutiennent. Ce qu’ils prétendent, c’est simplement une désorientation et un chaos politique qui ne s’appliquent tout simplement pas.
D’autre part, le risque de vendre l’usine en tant que parcelle « pour un morceau de pain » devient plus probable, car une nouvelle enchère avec un prix initial réduit (1/3 du prix initial) va bientôt commencer.
Nous appelons à des manifestations de masse devant les tribunaux de Thessalonique les 13, 20 et 27 juin et immédiatement après l’été pour :
BLOQUER LES ENCHÈRES, LES PLANS DE L’ÉTAT ET DU PATRONAT POUR LA DISSOLUTION DE L’USINE
Nous appelons l’appui de la société à notre lutte, car elle concerne la capacité de tous les travailleurs à prendre en main l’économie et toute leur vie. Nous répondons: « Puisque vous, vous ne pouvez pas, nous, nous pouvons ». Avec la solidarité de toute la classe ouvrière et de la société, nous imposerons notre droit même avec leur propre droit civil!
Les Travailleurs en lutte et solidaires de la Coopérative des Travailleurs de VIO.ME.
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